René WELING

vendredi 5 septembre 2014

À cœur ouvert

René WELING expose au cinéma Churchill.
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Mêlant gravures (pointes sèches ou eaux fortes) et peintures, René Weling expose du 10/09 au 11/11 à la Galerie du Cinéma Churchill.

Vernissage le 25/09 à 18h.

« La gravure et la peinture, c’est la confrontation entre l’unique et le multiple, entre le direct et la distance de la machine... »

C’est en effet à travers des techniques variées que René Weling nous présente un thème unique, qu’il traite en série, inlassablement, jusqu’à épuisement et renaissance : le corps, en corps et en corps...

Sans regard, sans décor, celui-ci, à la fois pudique et offert, net ou nébuleux, s’approche ou s’éloigne, toujours se noie dans la toile ou le papier, dans la ligne ou la couleur.

René Weling dessine, le spectateur s’approprie, devine : une femme, ou plutôt la femme, celle qui enfante et que l’on désire, celle qui donne à voir, à vivre et à aimer.

Entre étreinte et empreinte, entre caresse et paresse, le trait stylisé et expressif de l’artiste nous promène à travers les courbes couchées, les vallées, les montagnes bombées, les forêts.

En effet, dans les mains généreuses de René Weling, le corps féminin devient en quelque sorte un paysage intime, une terre brute et sensible, celle de nos origines et de notre destin.

La question d’un éventuel modèle ne se pose (!) même pas, les œuvres ont ici la simplicité de l’évidence et sont de l’ordre de l’essentiel.

Peintre et graveur, René Weling, né à Eupen en 1967, a étudié la peinture à Saint Luc. Il y découvre également la gravure. Après quelques années d’expérimentation, il reprend des cours de gravure à l’Académie des Beaux arts. La recherche de diverses techniques (peinture, litho, gravure sur bois, pointe sèche, eau-forte...) sont nombres d’outils au service de l’exploration de ses sujets de prédilection. Il fait partie de deux groupes de gravure « La Nouvelle Poupée d’Encre » et « Impression(s) » dont il est membre actif. Il a de cette manière l’occasion de participer régulièrement à des échanges internationaux. C’est comme ça qu’il découvre le Québec, dont « il tombe en amour ». Il y expose et séjourne en résidence d’artiste à plusieurs reprises.